La gestion des résidus amiantés au Québec : un sujet chaud
Par CNESST
23 avril 2024
Le gouvernement du Québec exécute actuellement son plan d’action visant la recherche de solutions aux divers problèmes engendrés par la présence d’amiante et de résidus amiantés et la valorisation de ceux-ci, dans le respect des milieux environnementaux, sociaux et sanitaires. Le plan, qui s’intitule Amiante et résidus miniers amiantés au Québec : vers la transformation d’un passif en un actif durable, s’appuie sur les recommandations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et s’étale de 2022 à 2025. Prévoyant la création d’actifs à partir de résidus amiantés, le gouvernement du Québec a investi une somme de 38,5 M$ pour financer ce plan d’action, mis en œuvre sous la responsabilité d’un comité interministériel coordonné par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Dans son rapport, le BAPE a révélé l’important potentiel économique des résidus amiantés, compte tenu de leur forte valeur en magnésium. Le gouvernement du Québec s’est donc engagé à mener un projet pilote de restauration d’un ancien site minier, à soutenir la remédiation de terrains stratégiques ainsi qu’à accompagner les promoteurs de projets de valorisation de ces résidus. De ce fait, Québec contribue au programme Essor ainsi qu’au Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025.
La CNESST a également adopté des dispositions réglementaires comme l’abaissement de la valeur d’exposition moyenne pondérée sur 8 h pour tous les types d’amiante pour mieux protéger les travailleuses et travailleurs, conformément aux recommandations du BAPE.